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L'aube

by Épiphanie

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WTF Metal Music
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WTF Metal Music Un changement de style que pas grand monde sont capable de faire en gardant leur "edge", mais Épiphanie le fait et ce, a merveilles! Le contraste dans la musique et dans le chant nous fait vraiment voyager. Favorite track: Le poids du silence.
Lloyd James
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Lloyd James Outstanding prog metal with occasional bursts of tech death. The tight runtime makes this a deeply replayable affair. Do yourself a favour and check this album out. Favorite track: Le poids du silence.
Drachensturm
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Drachensturm It's been fascinating hearing the evolution of Épiphanie from Deathcore to Tech Death to full on Progressive Metal. This album is equally as special as the recent releases from Archspire and First Fragment and needs to be heard. You owe it to yourself and to them.
Bogdan Dukhevych
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Bogdan Dukhevych It's unique and it's unbelievably good. I've never listened to such an interesting mix of genres (though I love lots of experimental staff). One of the best releases of 2021. Favorite track: Le poids du silence.
nicberu
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nicberu L’aube est le meilleur album prog de l’année! Un voyage incroyable et incroyablement personnel! Une perle à tout les niveaux comme on en avait pas entendu depuis Harmonium. Merci les gars! Favorite track: L'impasse - Douce Brise.
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1.
Ouverture 01:12
à chaque fois c’est la même chose, peu importe c`que j’m’ impose l’habitude reprend l’contrôle pis j’joue encore le même rôle celui qui perd sa trace dans l’infini des possibles a toujours déjà lâché la bride
2.
ma ville est morte sous le poids du silence au fond p’t’être que ça l’arrange sous son écorce toute belle elle danse ma ville est morte sous le poids du silence sous son écorce toute belle elle danse au son de sa propre déchéance isolé dans mes pensées j’vois au loin mon chemin j’sais plus où j’va la misère derrière mes pas un autre virage, un autre mirage un dernier voyage, un nouveau personnage l’orchestre des morts s’avance nous joue une pièce pour faire fuir les anges ça sonne le monde en dégénérescence l’espoir renaît des cendres d’une autre vie la gloire sied seulement aux insoumis qui voient le ciel d’un oeil ravi la force de nos regrets s’incline, le monde sourit là, la nuit s’effondre le temps m’est étranger le soleil monte me laisse tomber j’nage dans les décombres d’un monde inanimé oublie le naufrage, tombe dans l’paysage oublie les passions, que révèlent l’inaction le temps m’est étranger le soleil monte me laisse tomber j’nage dans les décombres d’un monde qui m’a laissé inerte j’rêve d’un instant ou le temps va me crisser la paix si la ville renait, p’t’être bin qu’on pourrait juste être ce qu’on était avant les nuages de fer images éphémères ça prend le courage de l’faire y’a personne dans ma rue au loin rien dans ma vue le vide de monde sur mon ardoise leur absence même m’écrase arrivé à la frontière entre ciel et terre, nuages de fer images éphémères isolé dans mes pensées j’vois au loin mon chemin l’histoire commence mais faut déjà tourner la page j’ai osé croire que ça me ferait du bien mais ça m’amène à rien la fin est déjà là lorsque la vie commence le temps prépare la mort et encore recommence attend moi pas j'sais pu trop où j’m’en va mais entre le mirage et l’isolation le confort est humain
3.
une fois de plus, je recommence encore à m’conter des histoires sans en connaître le sort entre l’ombre et la lumière j’ai retrouvé la vie j’ai oublié c'était quoi aussi exister dans l’décor même si j’marche sur un chemin incolore j’reconnais personne le temps avance érodant mes défenses fais-toi s’en pas pour moi on vit tous la même ignorance crier haut et fort c’est là que j’vois que j’suis instable mais quand j’regarde dans le ciel j’vois qu’le sentiment est universel qu’est-ce que ça m’apporte ? le temps avance la nature restera toujours indifférente transmet l'ineffable bonheur des joies et des pleurs à contre-coeur j’l’ai trouvé! je pensais l’avoir perdue mais je l’ai cachée, l’éternité entre pas savoir quoi faire et retrouver l’esprit on est peut-être mieux de vivre dans le déni j’ai besoin d’un courant d’air juste pour pouvoir me dire qu’le monde est fait pour moi qu’au fond faut juste j’l'écrive vivre dans l’instance d’un monde sans conséquences libère la souffrance d’une âme incandescente après tout ça, oublie moi pas j’me suis fait dire que c'tais chacun pour soi le temps avance, mais j’ai plus peur de son indifférence laissez-moi voir le jour du plus grand pouvoir, d’aimer plus fort inondé par la dualité divisé par l’éternité paralysé par la joie, d’accepter ce qui sera paralysé par la joie, d’oublier ce qui sera
4.
l’éclat des eaux sans fond qui brillent à la surface ne dure rien qu’une saison et se recouvre de glace dans nos vallées criantes l’air frais est à sa place mais de nos vies fuyantes il ne reste que des traces vois les couleurs qui changent écoute, la nature chante sens la marée qui monte le vent du nord se gonfle depuis les plaines froides amène une autre année un soleil d’or nous chauffe d’une lumière mauve et rose une brise glacée en pleine face est là pour me remettre à ma place autour de moi tout s’effondre l’heure s’arrête sur ma montre le temps que le soleil tombe laissez-vous emporter par les aléas du sort les dés enfin jetés les fileuses préparent vos morts le rideau est tombé le dernier acte peut commencer grande tragédie et puis la tempête sous l’éclat du tonnerre, la nature se dévoile enfin - en vain! l’écho de notre ère s’éteint une pluie d`étoiles fait son départ égaré des siens, on verra si y s’croisent plus tard à contre sens vogue un grand vaisseau immense et effrayant sa silhouette file sur l’eau sonnant la fin d’un temps il n’emporte aucun matelot seulement les dieux morts qu’il mène droit au tombeau le navire sonne la cloche qui m’amène vers la fin quiconque pourrait croire que c’est ça le destin la lune se cache pour laisser place au renouveau pour un dernier instant, j’admire le soleil sur l’eau
5.
un jour nouveau se lève une chaleur surgit en moi et pourtant le monde est une ombre qui danse et qui résiste à toute aberrance se refusant à la sombre allégeance qui ne donne qu’à échéance les chemins se séparent mais les hommes se rassemblent sans la lumière du phare tout devient apparence elle s'est éteinte la transcendance il ne nous reste que la dissonance l'être de toutes choses apparaît sous la lumière du jour et dans une dernière pose disparaît au bout de ma cour saturation jusqu'à l'inconvenance les hommes, les bêtes plus aucune élégance un miroir sans réflection dans un manoir à attraction ramasse les images et en fait l’affichage tristes et joyeux les visages se succèdent jeunes et vieux leurs images brisées rappellent le temps passé par là lui aussi vois les couleurs qui changent, écoute, la nature chante sens la marée qui monte le vent du nord se gonfle depuis les plaines froides amène une autre année un soleil d’or nous chauffe d’une lumière mauve et rose inévitable brisées, ces vieilles tables l’on vogue sans compas sur cette terre à la dérive on erre pas à pas suivant le trépas à travers la lueur d’la nuit j’ose espérer revoir une autre vie là où les étés ont été chantés sort, y fait beau dehors
6.
p’t’être bin qu’c’te fois-là c’est la bonne on est au bout d’la route là où jamais personne a mis les pieds p’t’être bin qu’c’est juste moi qui déconne mais j’vous emmerde toute la vue est trop bonne pour m’en aller désormais sans lumière nous ne pouvons qu'errer est là toute notre misère que d'avoir étés à travers les froids hivers et les beaux jours d'été comme de simples poussières par le vent balayés on marche dans l’brouillard aucun repère aucune histoire est là toute notre misère, mais à bien s’connaitre ça va être temporaire j’ai le sentiment d’avoir un poids derrière que j’traine depuis la nuit des temps c’est p't'être le temps qui m’rentre dedans les yeux de la bête m’éclairent d’une lueur rougeâtre et ma vie éphémère se perd dans l’ère des rêves pâles j’implore les cieux de tout mon zèle mais les légions noires se préparent déferlant sur la terre emportant deux mille ans de gloire la déconstruction bat son plein mais les hommes savourent encore le vin rouge de la dégénérescence du sang des nôtres de leur décadence l’ascension des amoindris scelle le destin des affranchis l’arbre de la vie perd ses feuilles et sombre dans la mort mais comme la marée nous reviendrons c’est p't'être ma faute si j’vois rien d’autre que des nuages de fer des images éphémères c’est dans l’ordre des choses que naissent au berceau des restes des autres des êtres nouveaux désormais sans lumière, nous ne pouvons qu'errer est là toute notre misère que d'avoir étés à travers les froids hivers et les beaux jours d'été comme de simples poussières par le vent balayés

credits

released October 22, 2021

Tristan Ampleman-Tremblay - Composition, paroles, guitares, voix
Mathieu Dhani - Paroles, voix
Gabriel Lévesque - Guitare lead
Cyrille Beauchesne - Basse
Étienne Laflamme (session) - Claviers
Michel Bélanger (session) - Percussions

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Épiphanie Québec

Métal Progressif de la Capitale-Nationale

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