1. |
Ouverture
01:12
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à chaque fois c’est la même chose,
peu importe c`que j’m’ impose
l’habitude reprend l’contrôle
pis j’joue encore le même rôle
celui qui perd sa trace dans l’infini des possibles
a toujours déjà lâché la bride
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2. |
Le poids du silence
11:26
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ma ville est morte sous le poids du silence
au fond p’t’être que ça l’arrange
sous son écorce toute belle elle danse
ma ville est morte sous le poids du silence
sous son écorce toute belle elle danse
au son de sa propre déchéance
isolé dans mes pensées
j’vois au loin mon chemin
j’sais plus où j’va
la misère derrière mes pas
un autre virage, un autre mirage
un dernier voyage, un nouveau personnage
l’orchestre des morts s’avance
nous joue une pièce pour faire fuir les anges
ça sonne le monde en dégénérescence
l’espoir renaît des cendres d’une autre vie
la gloire sied seulement aux insoumis
qui voient le ciel d’un oeil ravi
la force de nos regrets
s’incline, le monde sourit
là, la nuit s’effondre
le temps m’est étranger
le soleil monte me laisse tomber
j’nage dans les décombres d’un monde inanimé
oublie le naufrage, tombe dans l’paysage
oublie les passions, que révèlent l’inaction
le temps m’est étranger
le soleil monte me laisse tomber
j’nage dans les décombres d’un monde qui m’a laissé inerte
j’rêve d’un instant ou le temps va me crisser la paix
si la ville renait,
p’t’être bin qu’on pourrait
juste être ce qu’on était
avant les nuages de fer
images éphémères
ça prend le courage de l’faire
y’a personne dans ma rue
au loin rien dans ma vue
le vide de monde sur mon ardoise
leur absence même m’écrase
arrivé à la frontière
entre ciel et terre,
nuages de fer
images éphémères
isolé dans mes pensées
j’vois au loin mon chemin
l’histoire commence mais faut déjà tourner la page
j’ai osé croire que ça me ferait du bien
mais ça m’amène à rien
la fin est déjà là lorsque la vie commence
le temps prépare la mort et encore recommence
attend moi pas
j'sais pu trop où j’m’en va
mais entre le mirage et l’isolation
le confort est humain
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3. |
Incandescence
05:57
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une fois de plus, je recommence encore
à m’conter des histoires sans en connaître le sort
entre l’ombre et la lumière j’ai retrouvé la vie
j’ai oublié c'était quoi
aussi
exister dans l’décor
même si
j’marche sur un chemin incolore
j’reconnais personne
le temps avance
érodant mes défenses
fais-toi s’en pas pour moi
on vit tous la même ignorance
crier haut et fort
c’est là que j’vois
que j’suis instable
mais quand j’regarde dans le ciel
j’vois qu’le sentiment est universel
qu’est-ce que ça m’apporte ?
le temps avance
la nature restera toujours indifférente
transmet l'ineffable bonheur des joies et des pleurs
à contre-coeur
j’l’ai trouvé!
je pensais l’avoir perdue mais je l’ai cachée, l’éternité
entre pas savoir quoi faire et retrouver l’esprit
on est peut-être mieux de vivre dans le déni
j’ai besoin d’un courant d’air
juste pour pouvoir me dire
qu’le monde est fait pour moi
qu’au fond faut juste j’l'écrive
vivre dans l’instance
d’un monde sans conséquences
libère la souffrance
d’une âme incandescente
après tout ça, oublie moi pas
j’me suis fait dire que c'tais chacun pour soi
le temps avance, mais j’ai plus peur de son indifférence
laissez-moi voir le jour du plus grand pouvoir, d’aimer plus fort
inondé par la dualité
divisé par l’éternité
paralysé par la joie, d’accepter ce qui sera
paralysé par la joie, d’oublier ce qui sera
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4. |
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l’éclat des eaux sans fond qui brillent à la surface
ne dure rien qu’une saison et se recouvre de glace
dans nos vallées criantes l’air frais est à sa place
mais de nos vies fuyantes il ne reste que des traces
vois les couleurs qui changent
écoute, la nature chante
sens la marée qui monte
le vent du nord se gonfle
depuis les plaines froides
amène une autre année
un soleil d’or nous chauffe
d’une lumière mauve et rose
une brise glacée en pleine face
est là pour me remettre à ma place
autour de moi tout s’effondre l’heure s’arrête sur ma montre
le temps que le soleil tombe
laissez-vous emporter par les aléas du sort
les dés enfin jetés
les fileuses préparent vos morts
le rideau est tombé
le dernier acte peut commencer
grande tragédie
et puis la tempête
sous l’éclat du tonnerre,
la nature se dévoile enfin - en vain!
l’écho de notre ère s’éteint
une pluie d`étoiles fait son départ
égaré des siens, on verra si y s’croisent plus tard
à contre sens vogue un grand vaisseau
immense et effrayant sa silhouette file sur l’eau
sonnant la fin d’un temps il n’emporte aucun matelot
seulement les dieux morts qu’il mène droit au tombeau
le navire sonne la cloche qui m’amène vers la fin
quiconque pourrait croire que c’est ça le destin
la lune se cache pour laisser place au renouveau
pour un dernier instant, j’admire le soleil sur l’eau
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5. |
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un jour nouveau se lève
une chaleur surgit en moi et pourtant
le monde est une ombre qui danse
et qui résiste à toute aberrance
se refusant à la sombre allégeance
qui ne donne qu’à échéance
les chemins se séparent
mais les hommes se rassemblent
sans la lumière du phare
tout devient apparence
elle s'est éteinte
la transcendance
il ne nous reste
que la dissonance
l'être de toutes choses apparaît sous la lumière du jour
et dans une dernière pose
disparaît au bout de ma cour
saturation jusqu'à l'inconvenance
les hommes, les bêtes
plus aucune élégance
un miroir sans réflection
dans un manoir à attraction
ramasse les images
et en fait l’affichage
tristes et joyeux les visages se succèdent
jeunes et vieux leurs images brisées
rappellent le temps passé
par là
lui aussi
vois les couleurs qui changent, écoute, la nature chante
sens la marée qui monte
le vent du nord se gonfle
depuis les plaines froides amène une autre année
un soleil d’or nous chauffe
d’une lumière mauve et rose
inévitable
brisées, ces vieilles tables
l’on vogue sans compas sur cette terre à la dérive
on erre pas à pas suivant le trépas
à travers la lueur d’la nuit
j’ose espérer revoir une autre vie
là où les étés ont été chantés
sort, y fait beau dehors
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6. |
L'impasse - Douce Brise
08:54
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p’t’être bin qu’c’te fois-là c’est la bonne
on est au bout d’la route
là où jamais personne a mis les pieds
p’t’être bin qu’c’est juste moi qui déconne
mais j’vous emmerde toute
la vue est trop bonne pour m’en aller
désormais sans lumière
nous ne pouvons qu'errer
est là toute notre misère que d'avoir étés
à travers les froids hivers et les beaux jours d'été
comme de simples poussières
par le vent balayés
on marche dans l’brouillard
aucun repère aucune histoire
est là toute notre misère,
mais à bien s’connaitre ça va être temporaire
j’ai le sentiment d’avoir un poids derrière
que j’traine depuis la nuit des temps
c’est p't'être le temps qui m’rentre dedans
les yeux de la bête m’éclairent d’une lueur rougeâtre
et ma vie éphémère se perd dans l’ère des rêves pâles
j’implore les cieux de tout mon zèle mais les légions noires se préparent
déferlant sur la terre emportant deux mille ans de gloire
la déconstruction bat son plein
mais les hommes savourent encore le vin
rouge
de la dégénérescence
du sang des nôtres
de leur décadence
l’ascension des amoindris scelle le destin des affranchis
l’arbre de la vie perd ses feuilles et sombre dans la mort
mais comme la marée
nous reviendrons
c’est p't'être ma faute si j’vois rien d’autre
que des nuages de fer
des images éphémères
c’est dans l’ordre des choses
que naissent au berceau
des restes des autres
des êtres nouveaux
désormais sans lumière, nous ne pouvons qu'errer
est là toute notre misère que d'avoir étés
à travers les froids hivers et les beaux jours d'été
comme de simples poussières
par le vent balayés
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